Entorses et lésions ligamentaires, Chirurgie du poignet à Lille, Calais ou Dunkerque

L’intensité de la douleur ne détermine pas la gravité de la blessure. Un simple examen médical peut permettre de déterminer la nature et l’importance de l’entorse même s’il n’y a parfois aucun signe clinique visible.

En cas de persistance des douleurs, un examen radiographique est nécessaire pour cerner une potentielle lésion, l’IRM étant généralement peu efficace pour les entorses en poignet. En revanche, la réalisation d’une arthrographie ou d’un arthroscanner reste le moyen le plus fiable pour détecter une déchirure anormale du ligament. 

Traitement orthopédique avec immobilisation du poignet durant trois semaines à l’aide d’une attelle pour les entorses bénignes.

La chirurgie, à travers une arthroscopie du poignet, est le moyen le plus efficace de déceler une lésion et préserver les chances de guérison du système ligamentaire du poignet.

L’acte chirurgical consiste à analyser méthodiquement les différentes articulations du poignet afin de pouvoir faire le diagnostic précis des éventuelles lésions osseuses et/ou cartilagineuses mais surtout d’analyser l’état des ligaments et leur éventuelle déchirure. En cas de lésion de ligaments intrinsèques, le traitement consistera à effectuer une réduction des deux os incriminés et à les fixer par des broches qui seront mises en place pour un mois et demi en moyenne.

Pour les cas plus graves et / ou anciens, une chirurgie de reconstruction peut être envisagée (avec des résultats aléatoires) ou une arthrodèse en dernier recours. 

Le port d’une attelle est généralement nécessaire durant les deux semaines suivant la chirurgie. Le pansement doit lui être refait tous les deux jours. La reprise du travail est souvent immédiate, mais il faut patienter jusqu’à un mois avant de reprendre une activité sportive. 

Raideur post-chirurgicale : elle peut rentrer dans le cadre d’un syndrome algodystrophique. Elle s’accompagne alors de phénomènes inflammatoires et de douleurs. Elle est rare mais imprévisible. Elle se traite par une prise en charge rééducative adaptée.

Absence de cicatrisation des ligaments après leur réinsertion (risque plus fréquent chez les patients fumeurs ou ayant d’autres facteurs de risque cardio-vasculaires).

Infection, apparition d’hématomes post-opératoires, de lésions tendineuses ou exceptionnellement de complications vasculonerveuses.

Les risques sont ceux communs à toute intervention chirurgicale, mais ils restent cependant limités. C’est d’autant plus vrai que le traitement chirurgical des entorses ou lésions ligamentaires s’effectue souvent sous anesthésie locale ou régionale. 

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