Névrome de Morton : Symptômes & Traitements

Qu'est ce que le névrome de Morton ?

Anatomie / Physiopathologie

Le névrome de Morton est une pathologie qui provoque une douleur très intense. C’est la compression du nerf interdigital entre deux têtes métatarsiennes. Les causes de cette pathologie sont peu connues. Le syndrome de Morton est représenté par ces symptômes : douleur sous le pied à la marche, sensation électrique dans les orteils, engourdissement des orteils, coup de poignard sous le pied accentué par les chaussures étroites.

Quels examens réalisés avant ma consultation chez Archimed à Lille, Calais, Dunkerque pour une opération du névrome de Morton ?

Seul l’examen clinique est utile et il n’est pas nécessaire d’effectuer un quelconque examen complémentaire (radiographie, échographie ou autre).

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Comment prendre en charge l'intervention du névrome de Morton ?

Solutions non-chirurgicales

Le traitement médical est souvent privilégié en premier lieu, par des semelles et infiltration de corticoïdes.

Solutions chirurgicales

Dans le cas d’un échec du traitement médical, la solution chirurgicale peut être proposée. Cela peut être de la neurolyse (libération chirurgicale) endoscopique à l’ablation totale du névrome.

Comment se déroule la prise en charge chirurgicale du névrome de Morton à Lille, Calais ou Dunkerque ?

Techniques

Concernant la pratique chirurgical, deux types d’interventions existent :

La neurolyse est proposée lorsque la taille du névrome de Morton est petite. Cette technique chirurgicale mini-invasive permet de libérer le nerf en sectionnant le ligament profond transverse inter-métatarsien. Elle est pratiquée avec des instruments spécifiques par une courte incision de quelques millimètres entre les orteils). Lorsque l’épaississement nerveux est important, la technique percutanée pour opérer un Morton à un taux d’échec important et il est préférable de réaliser une neurectomie.
La névrectomie (ou neurectomie) consiste à retirer chirurgicalement le nerf responsable des douleurs. Elle est pratiquée par une courte cicatrice de 1 à 2 cm entre les orteils sur le dos du pied. La conséquence de cette technique est une perte de la sensibilité des orteils en miroir souvent bien tolérée, qui récupérera partiellement avec le temps et pas toujours complètement. Dans les 2 mois qui suivent l’intervention, il est fréquent d’avoir la sensation d’avoir une boule sous le pied (hématome post-opératoire).

Mode d’hospitalisation

L’intervention se déroule en ambulatoire, avec une entrée et une sortie le jour de l’opération. Il est possible de prévoir quelques jours d’hospitalisation en fonction des cas.

Type d’anesthésie

Une anesthésie locale ou locorégionale est nécessaire pour cette intervention.

Durée approximative de l’acte

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Quelles sont les suites de mon intervention du névrome de Morton ?

Date du premier pansement

En général, il n’y a pas d’immobilité après une opération de Morton. L’appui est possible immédiatement. Une chaussure thérapeutique peut vous être prescrite pour marcher. Elle sert à diminuer les douleurs et favoriser la marche et le confort.

Durée des soins infirmiers

Pendant une quinzaine de jours, des soins de pansements sont nécessaires. Un œdème peut apparaître. C’est un phénomène fréquent après une opération comme celle-ci. Un traitement anticoagulant par injection ou par voie générale peut vous être prescrit en fonction de vos antécédents. Il est recommandé de prendre des antalgiques durant les 2 jours suivant la chirurgie.

Rééducation

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Durée de l’arrêt de travail éventuel

La conduite automobile est interdite pendant 3 semaines. La durée moyenne d’arrêt de travail est de 30 à 60 jours en fonction de votre activité professionnelle. La reprise de toutes les activités sportives est permise au bout de 2 mois post-opératoire.

Quels sont les risques de la chirurgie du névrome de Morton ?

Risques classiques de la chirurgie

Toutes interventions chirurgicales comportent des complications possibles après l’opération :

L’œdème : il est habituel. Son importance et sa durée sont variables.
L’infection : Elles sont d’autant plus fréquentes chez les patients fumeurs ou chez les patients qui présentent des facteurs de risque comme le diabète. Elle nécessite souvent une reprise chirurgicale.
L’algodystrophie : c’est une complication imprévisible. Elle se manifeste par une douleur à l’appui du pieds.
Enraidissement du pieds : c’est une complication très rare. Elle se manifeste par la persistance d’une sensation d’anesthésie de l’orteil concerné par le névrome.