Lipostructure visage et lipofilling à Lille, Calais ou Dunkerque

Toutes les données scientifiques sont unanimes. La consommation de tabac a des effets néfastes dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ce comportement peut causer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables (implants mammaires). La consommation de tabac augmente aussi les risques de complications respiratoires ou cardiaques directement liées à l’anesthésie.

Chez Archimed, nos chirurgiens plastiques demandent à leurs patients un arrêt complet de la cigarette, y compris la cigarette électronique, au moins un mois avant l’intervention jusqu’à la cicatrisation. Si vous fumez, il est essentiel d’en parler à votre chirurgien et à votre anesthésiste qui pourront vous prescrire un substitut nicotinique. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service (3989).

Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourra vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourra être annulée par le chirurgien.

Chaque chirurgien plastique chez Archimed adopte la technique qui lui est propre avec toujours l’objectif d’obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, pour le transfert de graisse autologue, certains principes de base sont communs à toutes les interventions. Le chirurgien commence par repérer précisément les zones de prélèvement de la graisse ainsi que les sites de réinjection. Le prélèvement du tissu graisseux est effectué par une micro-incision cachée dans les plis naturels, à l’aide d’une très fine canule d’aspiration. Une centrifugation est ensuite réalisée pour séparer les cellules graisseuses intactes, qui seront greffées, des éléments qui ne sont pas greffables.

La réinjection du tissu graisseux se fait à partir d’incisions de 1 mm à l’aide de micro-canules. Des micro-particules de graisse sont ensuite injectées dans différents plans et selon des directions multiples et divergentes, afin d’augmenter la surface de contact entre les cellules implantées et les tissus receveurs, ce qui améliore la survie des cellules adipeuses greffées. Avec cette méthode, elles restent vivantes au sein de l’organisme, il s’agit donc d’une technique définitive. Les cellules adipeuses greffées vivent aussi longtemps que les tissus autour d’elles.

La quantité de graisse à réinjecter et le nombre de zones à traiter peuvent énormément influencer la durée de l’intervention. En règle général, elle varie entre 30 minutes et deux heures en cas de lipostructure isolée.

La lipostructure est une intervention qui est en général pratiquée sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse. Dans certains cas, il est possible d’avoir recours à une anesthésie locale simple ou à une anesthésie générale. Le choix sera fait lors de consultations avec le chirurgien et l’anesthésiste.

Un transfert de graisse autologue est le plus souvent réalisé en ambulatoire sous certaines conditions, c’est-à-dire que le patient sort quelques heures seulement après l’opération. Elle peut parfois nécessiter une hospitalisation de 24 heures.

Les suites de l’intervention sont en général peu douloureuses, mais un œdème apparaît dans les 48 heures suivant l’opération. Il se résorbe en général dans un délai de 5 à 15 jours. Des ecchymoses (bleus) apparaissent dans les heures suivant l’opération au niveau des zones de ré-injections graisseuses. Elles se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours.

La lipostructure est une intervention à caractère léger et superficiel, qui ne demande pas une immobilisation très longue. Le temps de récupération est assez court.

Il faudra tenir compte de l’évolution de l’œdème et des ecchymoses afin de pouvoir reprendre sa vie sociale et professionnelle dans les meilleures conditions. Il est conseillé aux patients de ne pas exposer les zones opérées au soleil et aux UV pendant un délai de 4 semaines au moins pour éviter les risques de pigmentation définitive.

Pour avoir un premier aperçu du résultat, il faut patienter de 2 à 3 semaines, le temps que l’œdème et les ecchymoses se résorbent. Le résultat définitif est lui observé dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.

L’anesthésie entraîne des réactions dans le corps humain parfois imprévisibles, mais plus ou moins faciles à maîtriser. Lors de la consultation avant l’opération, l’anesthésiste informe le patient sur les risques. En vous adressant à un anesthésiste parfaitement formé chez Archimed, qui exerce dans un cadre strictement médical, les risques encourus deviennent statistiquement faibles. Les produits anesthésiants, les techniques et les méthodes de surveillance ont aussi beaucoup progressé ces dernières années rendant les anesthésies de plus en plus sûres.

Après une lipostructure parfaitement réalisée par l’un de nos chirurgiens Archimed, les complications sont extrêmement rares. En vous adressant à des professionnels compétents et parfaitement formés, vous réduisez en effet le risque au maximum. Ce risque ne peut cependant disparaître totalement. Une infection peut notamment subvenir, bien que ce soit assez exceptionnel grâce aux traitements antibiotiques pré et post-opératoires.

Après une lipostructure, le patient peut parfois subir une hyper-correction localisée liée à la réinjection d’une quantité excessive de graisse ou une résorption inhabituelle très faible, qui se traduit par un excès de volume qui peut être inesthétique. Cet excès peut être corrigé par une lipoaspiration, mais le plus souvent, une hyper-correction nécessite une réintervention avec une véritable exérèse chirurgicale de la graisse en excès.

Quelques cas très rares de nécrose, notamment au niveau de la face, ont déjà été rapportés. Elles peuvent être provoquées par des injections intra-vasculaires directes ou un mécanisme de compression. La littérature scientifique internationale rapporte aussi des cas très exceptionnels de cécité consécutifs à des injections péri-orbitaires.

Le recours à un chirurgien plasticien professionnel et régulièrement formé de chez Archimed permet de limiter au maximum ce risque de complications. Le cas échéant, ils possèdent aussi toutes les compétences pour les traiter efficacement.

La lipostructure pour corriger des disgrâces esthétiques ne justifie pas une prise en charge par l’assurance maladie. Sous certaines conditions, l’intervention peut être remboursée si elle est pratiquée dans le cadre d’une chirurgie re-constructrice.

Le prix vous sera précisé par votre chirurgien plasticien en fonction de la quantité de graisse à réinjecter à du nombre de zones à traiter. Le tarif comprend la chirurgie, l’anesthésie, l’hospitalisation, les frais de bloc opératoire.