Présentation de l’intervention de gynécomastie
La glande mammaire existe chez l’homme, mais elle est de type infantile, réduite à un simple bourgeon mammaire.
La gynécomastie est une chirurgie consistant à diminuer le volume de la glande mammaire chez l’homme. C’est une hyperplasie uni ou bilatérale. Elle n’a pas de cause particulière. Dans certains cas, elle peut être liée à une production d’hormones anormale, ou à la prise de certains médicaments. Un bilan est nécessaire afin d’éliminer une cause éventuelle. L’objectif de ce bilan est de doser les différentes hormones connues, de rechercher une tumeur testiculaire ou hypophysaire. Si une cause est retrouvée, elle devra faire l’objet d’un traitement spécifique.
À qui s’adresse la gynécomastie ?
L’augmentation du volume mammaire chez l’homme peut être source de troubles psychologiques. Cette atteinte physique chez l’adolescent, au moment où il construit son image d’homme, peut entraîner un repli sur lui-même, voire un véritable complexe.
La gynécomastie s’adresse à tout homme qui présente une gêne à ce niveau, qu’elle soit physique ou psychologique.
Comment une gynécomastie dans nos cabinets à Lille, Calais et Dunkerque, se déroule-t-elle ?
Contre-indication médicale
Les médicaments contenant de l’aspirine sont interdits dans les 10 jours précédant l’intervention.
Votre sécurité étant la première préoccupation de votre cabinet Archimed, les chirurgiens vous demandent l’arrêt complet du tabac et de la cigarette électronique au moins un mois avant l’intervention et jusqu’à cicatrisation (environ 15 jours après). En effet, le tabac est responsable de complications cicatricielles majeures et de certains échecs de la chirurgie. Pour les interventions comprenant un décollement cutané comme les chirurgies mammaires, le tabac peut entraîner de graves complications cutanées, et des complications cardiaques et respiratoires pendant l’anesthésie.
Si vous fumez, il est important d’en informer votre chirurgien qui pourra vous prescrire des substituts nicotiniques. Le jour de l’intervention, un test nicotinique pourra être réalisé. S’il est positif, le chirurgien sera en droit d’annuler l’intervention, pour votre sécurité.
Technique
Chaque chirurgien a une technique qui diffère, qu’il peut adapter selon les situations pour obtenir les meilleurs résultats.
Une incision est réalisée au bord inférieur de l’aréole. Le chirurgien peut alors enlever la glande mammaire et la graisse en trop. Une lipoaspiration peut ensuite avoir lieu afin d’harmoniser l’ensemble et de favoriser la rétraction cutanée.
Lorsque la gynécomastie est principalement graisseuse, une lipoaspiration peut suffire. Dans ce cas-ci, les incisions sont petites et les cicatrices courtes. Lorsque la gynécomastie et l’excès de peau sont très importants, le chirurgien est amené à faire des incisions plus longues et donc plus visibles.
Durée
La durée de l’intervention varie en fonction du chirurgien et de la technique utilisée. Elle peut aller de quelques minutes, dans le cas d’une lipoaspiration isolée, à deux heures pour les cas plus complexes avec une réduction majeure.
Type d’anesthésie
Il s’agit le plus souvent d’une anesthésie générale classique. Cependant, une anesthésie vigile ou locale peut être envisagée. Une discussion entre votre chirurgien, votre anesthésiste et vous aura lieu pour que vous puissiez choisir la meilleure option.
Type d’hospitalisation
Cette intervention se réalise le plus souvent en mode opératoire avec une sortie le jour même, après quelques heures de surveillance. Une hospitalisation pouvant aller de 24 h à 48 h peut être envisagée dans certains cas. Cela dépend de la technique chirurgicale employée. Une lipoaspiration nécessitera une hospitalisation plus courte qu’une mastectomie sous-cutanée.
Fils, bandages et sutures
Les fils utilisés sont résorbables. Il n’est donc pas nécessaire de les enlever, ils disparaîtront avec le temps.
Cicatrices
Les cicatrices sont des séquelles obligatoires à beaucoup de chirurgies. Les cicatrices évoluent pendant un ou deux ans après l’intervention. Il faut impérativement les protéger du soleil pendant la première année. La cicatrice varie en fonction du mode opératoire et des facteurs propres au patient (âge, qualité et type de peau…).
L’évolution de cette cicatrice doit faire l’objet d’une surveillance rigoureuse et prolongée.
Suites normale d'une gynécomastie
Durée des pansements
Le premier pansement est compressif et est retiré après quelques jours. Un pansement plus léger est alors mis.
Gestion de la douleur et de la fatigue
Il faut prévoir un arrêt de travail variant de cinq à vingt jours. Il faut attendre un à deux mois avant de reprendre une activité sportive.
Port d’un vêtement compressif
Le premier pansement est associé à un boléro ou un gilet de contention à porter jour et nuit. Cela favorise la rétraction cutanée et la cicatrisation uniforme.
Délai avant résultat définitif
L’amélioration du volume mammaire est nette et immédiate. Cependant, le résultat définitif est réellement appréciable dans un délai de deux à trois mois. En ce qui concerne le résultat psychologique, le résultat est évidemment immédiat.
Risques et complications potentielles d'une gynécomastie
Les risques liés à l’anesthésie
Lors de votre rencontre avec l’anesthésiste, celui-ci vous informera lui-même des risques concernant l’anesthésie. Les risques liés à l’anesthésie sont statistiquement très faibles. Cependant l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions qui peuvent parfois être imprévisibles.
Les risques envisageables les heures et les jours suivant l’opération
En choisissant un chirurgien compétant et opérant dans les règles, comme votre cabinet Archimed, vous limitez les risques liés à la chirurgie. Toutefois, toute intervention chirurgicale peut entraîner des complications, même si cela reste en général assez rare.
- Saignement postopératoire et hématome : un saignement peut survenir dans les heures qui suivent l’intervention.
- Phlébite et embolie pulmonaire : la reprise d’une marche très précoce permet de minimiser ce risque.
- Épanchement séreux : une accumulation de liquide lymphatique au niveau de la zone de mastectomie est parfois observée. On parle aussi de lymphocèle ou de sérome.
- Infection postopératoire : elle peut se déclarer dans les jours qui suivent l’opération et se traduit par une fièvre, parfois supérieure à 39 °C. La zone opérée est alors gonflée et rouge, douloureuse.
- Nécrose cutanée : la peau a besoin d’une bonne alimentation vasculaire (apport en oxygène) pour vivre. Le tabagisme en est la cause principale.
- Pneumothorax : très rare, il bénéficiera d’un traitement spécifique.
- Cicatrices anormales : le chirurgien fait de son mieux pour faire de belles sutures ; cependant, la cicatrisation est un phénomène aléatoire et il arrive parfois que les cicatrices ne soient pas aussi discrètes que voulues. Chez une même personne, selon les régions du corps, la cicatrisation peut être différente. Ainsi, l’évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, d’apparition et dévolution imprévisibles. Celles-ci peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques, souvent longs.
- Troubles de la sensibilité cutanée : une altération de la sensibilité cutanée est fréquente les premiers mois puis s’estompe avant un retour à la normale. Rarement, peuvent apparaître de mauvaises informations sensitives avec exagération de la sensibilité ; ces cas particuliers nécessitent un traitement spécifique. Comme nous l’avons vu précédemment, lorsque le chirurgien est amené à greffer la plaque aréolo-mamelonnaire, celle-ci peut rester définitivement insensible.
Prix d'une gynécomastie à Lille, Calais ou Dunkerque
Prise en charge par la sécurité sociale
Dans certains cas, cette intervention peut justifier une prise en charge de la Sécurité Sociale.
Fourchette de prix
La fourchette de prix pour cette intervention s’étend de 2000€ à 3000€ (comprend la chirurgie, l’anesthésie, l’hospitalisation, les frais de bloc opératoire).