Présentation du lifting des cuisses
Ce lifting a pour objectif de supprimer l’excès de peau mais aussi l’excès de graisse associé, qui engendre un frottement à l’intérieur des cuisses qui peut devenir gênant en marchant. L’opération permet de réduire l’infiltration graisseuse grâce à une lipoaspiration, supprimer l’excédent cutané et retendre efficacement la peau restante.
Pour qui et pourquoi un lifting des cuisses ?
La peau de l’intérieur des cuisses présente des spécificités dont il faut tenir compte pour l’opération. Elle est fine et ses fibres élastiques sont fragiles, elle est donc particulièrement exposée aux conséquences du vieillissement et des variations pondérales. Ce phénomène est souvent mal vécu et la demande de réparation est donc particulièrement forte.
Comment un lifting des cuisses dans nos cabinets à Lille, Calais et Dunkerque, se déroule-t-il ?
Contre-indication médicale
Toutes les données scientifiques sont unanimes : la consommation de tabac a des effets néfastes dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ce comportement peut causer des complications cicatricielles majeures et un échec de l’opération. La consommation de tabac augmente aussi les risques de complications respiratoires ou cardiaques directement liées à l’anesthésie.
Chez Archimed, nos chirurgiens plastiques demandent à leurs patients un arrêt complet de la cigarette, y compris la cigarette électronique, au moins un mois avant l’intervention jusqu’à la cicatrisation.
Si vous fumez, il est essentiel d’en parler à votre chirurgien et à votre anesthésiste qui pourront vous prescrire un substitut nicotinique. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service (3989).
Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourra vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourra être annulée par le chirurgien.
Technique
Le chirurgien adapte son intervention aux caractéristiques et à l’état du patient. Il existe cependant certains principes de base essentiels qui permettent d’obtenir les meilleurs résultats. Les techniques d’intervention les plus souvent utilisées sont aussi les moins agressives, car elles respectent mieux l’architecture des tissus et notamment les vaisseaux lymphatiques et sanguins. Les techniques modernes permettent aussi de diminuer considérablement le taux de complication. Une lipoaspiration est pratiquée à chaque fois qu’il existe une infiltration adipeuse de la région. La technique choisie dépend aussi des résultats de l’examen de la peau pratiquée en amont.
La technique horizontale pure est utilisée lorsque l’excès en longueur est prédominant, la peau est alors remontée vers le haut. La cicatrice part du pli de l’aine et se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse. Elle se termine ensuite au niveau du pli fessier.
Quant à la technique verticale pure, elle est utilisée quand l’excès en largeur est prédominant. La cicatrice verticale est située le long de la cuisse intérieure. Elle est plus ou moins longue en fonction de l’importance de l’excès de peau à retirer.
Il est aussi possible d’opter pour une technique mixte lorsque l’excès de peau est à la fois vertical et horizontal. La cicatrice est alors en L inversée ou en T en fonction des situations.
Durée
La durée de l’intervention varie en fonction de la technique utilisée mais aussi de la quantité de peau à supprimer. Elle est en moyenne de 2 heures mais peut atteindre les 4 heures dans les cas où le patient a massivement perdu du poids.
Type d’anesthésie
Il est possible de réaliser un lifting de la face interne de la cuisse sous anesthésie locale approfondie ou sous anesthésie générale. La décision est prise lors de consultations en amont entre le patient, le chirurgien et l’anesthésiste.
Type d’hospitalisation
Le lifting de la face interne de la cuisse nécessite en général une journée d’hospitalisation. Le patient peut sortir en général le lendemain ou le surlendemain de l’intervention.
Cicatrices
Les cicatrices sont, en règle générale, assez discrètes, cachées dans les plis naturels et facilement dissimulables par des sous-vêtements. Il faut quand même savoir que si elles s’estompent bien, il reste toujours une trace plus ou moins visible, elles ne disparaissent jamais complément.
La cicatrice est en général rosée pendant les trois premiers mois puis devient progressivement plus discrète après le troisième mois. Elle continue de s’estomper jusqu’à 3 ans après l’intervention.
La cicatrice ne doit pas être exposée au soleil, ni aux UV pendant trois mois.
Suites normale d'un lifting des cuisses
Durée des pansements
À la fin de l’intervention, un pansement est réalisé à l’aide de bandes élastiques collantes.
Port d’un vêtement compressif et durée
La mise en place d’un panty de liposuccion peut également être nécessaire.
Durée de l’arrêt du sport
Dans le cadre d’un lifting de la face interne de la cuisse, il est recommandé de stopper toute activité sportive pendant une durée de 6 semaines. Le patient peut ensuite s’y remettre progressivement.
Congés : durée de l’éviction sociale
Il faut prévoir un arrêt de travail entre 1 et 3 semaines en fonction de la nature de l’activité professionnelle.
Délai avant résultat définitif
Il faut faire preuve de patience pour obtenir le résultat définitif et attendre que la cicatrice soit bien atténuée. Il ne peut en effet être apprécié qu’après un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. Une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau améliore sensiblement la morphologie de la cuisse.
Risques et complications potentielles d'un lifting des cuisses
Des réactions cutanées bégnines
Les jours suivant l’opération, vous pourrez être confronté à quelques réactions cutanées, comme :
- Un hématome, assez rare, qui peut nécessiter une intervention. L’objectif étant de ne pas altérer la qualité esthétique du résultat en raison de cette réaction post-opératoire.
- Un retard de cicatrisation. Il faut alors faire preuve de patience et prendre des précautions plus longtemps. Ce phénomène allonge les suites opératoires.
- Une nécrose cutanée. Elle est assez rare et survient le plus souvent chez les fumeurs, surtout s’ils n’ont pas respecté scrupuleusement l’arrêt du tabac. Les compétences et le savoir-faire des chirurgiens Archimed vous permettent également de réduire le risque, grâce à un geste technique évitant toute tension excessive au niveau des sutures.
- Des altérations de la sensibilité sur la partie haute de la face interne de la cuisse peuvent perdurer. Dans la grande majorité des cas, la sensibilité réapparaît dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention.
La plupart du temps, le résultat satisfait évidemment le patient et se révèle conforme à ses attentes. Il peut cependant persister quelques imperfections localisées comme une cicatrice un peu trop visible, colorée ou distendue. En cas de tension excessive, au niveau des sutures, un abaissement de la cicatrice vers le bas.
Les résultats de la lipoaspiration peuvent aussi se traduire par une insuffisance de correction, une légère asymétrie résiduelle ou de petites irrégularités de surface. Ces imperfections peuvent être corrigées grâce à de petites retouches chirurgicales réalisées sous anesthésie locale approfondie, à partir du 6ème mois post-opératoire.
Les risques envisageables les jours suivant l’opération :
Concernant les risques liés à l’anesthésie, votre médecin Archimed vous informera directement lors de la consultation pré-opératoire. Dans un contexte chirurgical, avec une équipe d’anesthésistes compétents, le risque s’avère très faible.
Il existe aussi d’autres risques liés plus précisément, au geste chirurgical. Notamment la possibilité d’un accident thrombo-embolique (phlébite, embolie pulmonaire). Des mesures préventives sont mises en place comme le port des bas anti-thrombose, le lever précoce et le traitement anti-coagulant si nécessaire. Ou encore de contracter une infection, mais ce risque peut être prévenu par une hygiène pré et post-opératoire rigoureuse jusqu’à la cicatrisation complète. Pour traiter une infection, la prise d’un antibiotique ou une reprise chirurgicale peuvent parfois être nécessaires.
Enfin, il y a également un risque d’épanchement. Celui-ci survient parfois à partir du 8ème jour post-opératoire et est la conséquence d’un écoulement de lymphe et d’un suintement de la graisse. L’épanchement doit parfois être ponctionné.
Là encore, le choix des médecins plasticiens compétents, professionnels et régulièrement formés d’Archimed représente un rempart efficace contre ces complications extrêmement rares.
Prix d'un lifting des cuisses à Lille, Calais et Dunkerque
Informations de prise en charge par la Sécurité sociale
Ces lésions ne justifient pas une prise en charge par la sécurité sociale sauf dans le cas de la réparation de séquelles d’obésité après une chirurgie bariatrique. Une participation financière est alors envisageable.
Fourchette de prix
Il faut compter entre 3500 à 4500 euros pour cette intervention (comprend la chirurgie, l’anesthésie, l’hospitalisation, les frais de bloc opératoire).