Présentation de l'augmentation des fesses
Il existe différentes techniques d’intervention pour se rapprocher de l’idéal universel, qui tend ces dernières années à pencher vers une silhouette aux fesses pleines et à la taille fine. Les fesses plates sont souvent mal acceptées, l’intervention vise donc à accroître leur volume grâce à une implantation de prothèses. Ces implants sont composés d’une enveloppe, constituée d’un élastomère de silicone avec à l’intérieur un produit de remplissage.
Une gamme avec différents volumes peut être proposée par le fabricant. L’ensemble des implants disponibles en France sont soumis à des normes strictes et précises, ils doivent notamment posséder un marquage CE et être autorisés par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé).
Les techniques et produits ont considérablement évolué ces dernières années pour corriger les faiblesses qui leur étaient reprochées par le passé. La paroi des enveloppes est désormais beaucoup plus rigide pour empêcher la transpiration du gel vers l’extérieur et favoriser une résistance à l’usure très supérieure. La consistance des gels moins fluide limite le risque de se répandre en cas de rupture de l’enveloppe.
La nouvelle génération d’implants augmente aussi le panel de choix de formes disponibles pour répondre au profil et à l’objectif de chaque patient. Aux côtés des prothèses rondes sont apparues des implants « anatomiques » profilés en forme de goutte d’eau, plus ou moins hauts, larges ou projetés.
Pour qui et pourquoi une augmentation des fesses ?
La projection de la fesse est le paramètre essentiel de la beauté des fesses. Son esthétique est aussi très différente en fonction des origines ethniques du patient. La culture oriente en effet les canons de beauté, où des fesses galbées, fermes, musclées, ou encore fortes, pourront être préférées à d’autres.
Cette région du corps humain est influencée par quatre composants anatomiques :
- La colonne vertébrale : La position plus ou moins en avant du bassin influence la projection des fesses.
- Le muscle grand fessier se développe par une activité musculaire soutenue. Il peut être camouflé par une position en avant du bassin.
- La localisation graisseuse autour de la fesse qui est plus importante chez la femme que chez l’homme. Sa fonte détermine le vieillissement de la fesse.
- La qualité de la peau ou son relâchement peuvent orienter vers un lifting fessier.
Chez Archimed, votre chirurgien plasticien vous conseillera pour choisir la meilleure méthode et la meilleure forme en fonction de vos objectifs. Dans la plupart des cas, l’intervention consiste à augmenter le volume des fesses pour des femmes complexées par une silhouette trop plate.
Comment une augmentation des fesses dans nos cabinets à Lille, Calais ou Dunkerque se déroule-t-elle ?
Contre-indication médicale
Toutes les données scientifiques sont unanimes. La consommation de tabac a des effets néfastes dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ce comportement peut causer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables. La consommation de tabac augmente aussi les risques de complications respiratoires ou cardiaques directement liées à l’anesthésie.
Chez Archimed, nos chirurgiens plastiques demandent à chacun de leurs patients un arrêt complet de la cigarette, y compris la cigarette électronique, au moins un mois avant l’intervention jusqu’à la cicatrisation. Si vous fumez, il est essentiel d’en parler à votre chirurgien et à votre anesthésiste qui pourront vous prescrire un substitut nicotinique. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service (3989).
Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourra vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourra être annulée par le chirurgien.
Technique
Chez Archimed, chacun de nos spécialistes adopte la technique qui lui est propre mais aussi qui est la mieux adaptée au profil et aux attentes du patient. Il existe toutefois des bases qui sont communes à chaque intervention de ce genre. Une incision est notamment réalisée dans le sillon situé entre les deux fesses. Elle permet de mettre en place les prothèses dans les loges réalisées.
Le positionnement est intramusculaire, dans l’épaisseur même du muscle grand fessier. En cas de surcharge graisseuse, il est possible d’associer une lipoaspiration à l’intervention. Il est aussi possible de réaliser une lipostructure ou transfert de tissu adipeux autologue, c’est-à-dire de transférer la propre graisse du patient d’un endroit où elle n’est pas désirée à un autre endroit.
Durée
En fonction de l’opération et de la nécessité éventuelle de gestes complémentaires, l’intervention peut durer entre une heure trente et deux heures.
Type d’anesthésie
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale classique durant laquelle le patient est complètement endormi. Dans certains cas, une anesthésie « vigile » (anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intraveineuse) pourra être réalisée. Le choix sera fait lors de consultations avant l’opération avec l’anesthésiste et le chirurgien.
Type d’hospitalisation
Dans la plupart des cas, l’opération nécessite une hospitalisation d’une journée. L’entrée se fait le matin de l’intervention, le patient peut alors sortir le lendemain. Dans certaines situations, elle peut être pratiquée en ambulatoire, c’est-à-dire avec une sortie le jour-même après quelques heures de surveillance.
Fils, bandages et sutures
La plupart du temps, les fils de suture sont résorbables. Sinon, ils sont retirés 15 jours après l’intervention.
Cicatrices
Deux cicatrices verticales sont nécessaires à la pose d’implants fessiers. Elles se situent au niveau du sillon inter-fessier et sont donc très discrètes pour cette intervention.
Suites normale d'une augmentation des fesses
Durée des pansements
Le premier pansement est enlevé après quelques jours, il est ensuite remplacé par un pansement plus léger.
Port d’un vêtement compressif et durée
En fin d’intervention, un pansement modelant est réalisé avec un bandage élastique ou bien un vêtement compressif est mis en place avant le réveil.
Durée de l’arrêt du sport
Après la pose de prothèses de fesses, il est recommandé d’attendre un à deux mois avant de reprendre une activité sportive.
Congés : durée de l’éviction sociale
Il est recommandé de prévoir une période de convalescence d’une durée de 10 à 15 jours avec une interruption de l’activité professionnelle. Les suites opératoires peuvent parfois être assez douloureuses. Le patient doit en général rester debout ou allongé sur le ventre pendant les deux semaines qui suivent l’intervention pour réduire la tension sur les sutures.
Délai avant résultat définitif
Le patient aura une idée précise du résultat définitif après deux mois. À l’issue de ce délai, les fesses auront retrouvé toute leur souplesse et les prothèses seront stabilisées.
Risques et complications potentielles d'une augmentation des fesses
Des réactions cutanées bégnines
Un hématome se forme généralement dans les heures qui suivent l’intervention si l’accumulation de sang autour de la prothèse est importante. Une reprise opératoire peut parfois être nécessaire.
Les risques envisageables les jours suivant l’opération
Les compétences et la formation des chirurgiens Archimed limitent les risques au maximum sans toutefois les supprimer complètement. Dans la plupart des cas, les augmentations fessières se passent sans problème et sans complication. Les suites opératoires sont généralement assez simples. De façon très exceptionnelle, certaines complications peuvent quand même subvenir, notamment :
- Un épanchement séreux, provoqué par une accumulation de liquide lymphatique autour de la prothèse. C’est un phénomène assez courant, souvent associé à un œdème important. Il disparaît en général spontanément, mais nécessite parfois des soins infirmiers à domicile lorsque l’épanchement s’extériorise par la cicatrice.
- Ou encore, une infection, bien qu’elles soient assez rares pour ce genre de chirurgie. Un traitement antibiotique permet de lutter contre cette complication, cependant, son apparition peut imposer une reprise chirurgicale pour réaliser un drainage ou une ablation de l’implant pendant quelques mois. Il existe plusieurs formes d’infection spécifiques, par exemple l’infection tardive « à bas bruit » avec peu de symptômes, qui peut intervenir plusieurs années après l’opération. Ou encore, le micro-abcès qui peut se développer sur un point de suture et se résorber rapidement après ablation du fil incriminé et la réalisation de soins locaux.
- Enfin, le choc staphylococcique, syndrome infectieux généralisé, mais qui reste une complication rarissime.
Les complications peuvent inclure
Pour cette intervention, il existe des risques spécifiquement liés aux caractéristiques des implants, notamment :
- La formation de « plis » ou de « vagues » : les implants étant souples, il est possible que leur enveloppe se plisse et que le phénomène soit perceptible au toucher. L’implant peut devenir superficiel à certains endroits sur des patients minces. Pour y remédier, il est possible d’envisager une intervention de lipomodelage ou un enfouissement en profondeur de l’implant.
- La formation de coques : en présence d’un corps étranger, l’organisme l’isole naturellement des tissus environnants en constituant une membrane autour de l’implant appelée « capsule périprothétique ». Dans des cas très rares, cette capsule va s’épaissir et se rétracter en comprimant l’implant, prenant alors le nom de « coque ». Selon son intensité, le phénomène peut entraîner un raffermissement de la fesse, une constriction parfois gênante, voire une déformation visible. Grâce aux progrès dans les techniques de conception des implants et dans la prise en charge chirurgicale, nous observons une diminution sensible du taux de coques et de leur intensité. Une réintervention peut corriger une telle contracture par section de la capsule (« capsulotomie »).
- Des ruptures : à terme, une perte d’étanchéité de l’enveloppe de l’implant peut subvenir, ce phénomène n’est que rarement la conséquence d’un traumatisme violent ou d’une piqûre accidentelle, il s’agit plutôt d’une usure progressive de la paroi. Le produit de remplissage de la prothèse peut alors se répandre mais il va rester contenu au sein de la membrane péri-prothétique qui isole la prothèse. Cela peut favoriser l’apparition d’une coque mais peut aussi rester sans conséquences. Dans des cas de plus en plus rares, une pénétration progressive du gel dans les tissus environnants peut être observée. La rupture prothétique nécessite, le plus souvent, une intervention visant à changer les implants.
- Une malposition ou un déplacement : si l’implant bouge et affecte la forme de la fesse, il est parfois nécessaire de corriger la position par une intervention chirurgicale.
- Une rotation : même si le phénomène est très rare, le pivotement d’une prothèse « anatomique » reste théoriquement possible et peut affecter le résultat esthétique.
- Un sérome tardif péri-prothétique, c’est-à-dire un épanchement tardif, peut se former autour de la prothèse, nécessitant une ponction guidée par échographie avec réalisation d’une culture et d’une étude cytologique appropriée. Cette étude peut mettre en évidence, encore plus rarement, des cellules lymphomateuses qui imposent alors l’ablation de la capsule fibreuse péri-prothétique, bien que le rapport entre cette réaction et l’implant ne soit pas prouvé.
Faire appel à Archimed, c’est obtenir l’accompagnement de chirurgiens plasticiens et anesthésistes qualifiés et compétents, formés à ce type d’intervention, et limiter les risques de complications.
Prix d'une augmentation des fesses à Lille, Calais et Dunkerque
Informations de prise en charge par la Sécurité sociale
Cette chirurgie aux objectifs purement esthétiques ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance Maladie.
Fourchette de prix
Votre chirurgien plasticien vous informera sur le prix en fonction de l’intervention. Le tarif comprend la chirurgie, l’anesthésie, l’hospitalisation, les frais de bloc opératoire.