Présentation de l'abdominoplastie
Afin de corriger la paroi abdominale, il existe deux techniques distinctes qui répondent à des problématiques différentes. Le choix entre la lipoaspiration abdominale isolée et la plastie abdominale sera tranchée en fonction de plusieurs paramètres : état de la peau, importance de la surcharge graisseuse, tonicité des muscles abdominaux et morphologie générale.
La stratégie de la lipoaspiration sera adaptée pour répondre au simple problème de surcharge graisseuse. En revanche, s’il existe des lésions importantes de la peau et des altérations de la paroi abdominale, la plastie abdominale ou abdominoplastie s’imposera.
Pour qui et pourquoi une abdominoplastie ?
L’objectif d’une telle intervention est d’enlever la peau abîmée (distendue, cicatricielle ou vergeturée) et de retendre la peau saine périphérique. La surcharge graisseuse pourra être traitée par lipoaspiration et le traitement de lésions des muscles abdominaux sous-jacents (diastasis, hernie) pourra être associé.
En cas de surpoids, il sera nécessaire de traiter la surcharge pondérale avant le geste chirurgical afin de réduire les risques et d’optimiser la qualité du résultat. La plastie abdominale reste une intervention assez lourde mais qui a bénéficié ces dernières années de nombreux progrès dans les techniques dites à « haute tension supérieure », les méthodes de capitonnage, ou encore dans les pansements et gaines compressives. Les procédés anesthésiques et les pratiques de sutures ont aussi été perfectionnés.
Associé au savoir-faire des chirurgiens plasticiens Archimed, la qualité des résultats de l’opération a progressé avec des cicatrices plus discrètes cachées dans la culotte. Les risques ont été considérablement diminué et les suites opératoires allégées. Forte de ces évolutions, l’intervention s’adapte désormais à de nombreux profils de patients.
Comment une abdominoplastie dans nos cabinets à Lille, Calais ou Dunkerque se déroule-t-elle ?
Contre-indication médicale
Obésité, ou un Indice de Masse Corporelle IMC > 30 kg /m2. En effet, au-delà de cette limite, le risque de complications, notamment thrombo-emboliques, infectieuses et cicatricielles est bien élevé, pour un moindre résultat esthétique morphologique.
Les effets néfastes de la consommation de tabac dans les semaines autour d’une intervention chirurgicale ne sont plus à démontrer. Fumer peut entraîner des séquelles ou des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie. Le tabac peut aussi être à l’origine de graves complications cutanées mais aussi respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie. Si vous fumez, il est important d’en parler à votre chirurgien et anesthésiste qui pourra si nécessaire vous prescrire d’un substitut nicotinique.
Avant l’intervention, Archimed vous recommande un arrêt complet du tabac et de la cigarette électronique au moins un mois avant l’intervention, puis jusqu’à cicatrisation, soit généralement 15 jours après. Au nom de votre sécurité, un test nicotinique urinaire pourra vous être demandé le jour de l’intervention. En cas de positivité, l’intervention pourra être annulée.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne pourra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Technique
Il existe deux formes d’intervention : la plastie abdominale étendue classique avec transposition de l’ombilic (nombril) et la plastie abdominale localisée ou minilift abdominal (sans transposition de l’ombilic). Chaque chirurgien Archimed adapte la méthode en fonction des attentes et pour obtenir le meilleur résultat. Il existe cependant des principes de base communs.
- La plastie abdominale étendue classique, la plus fréquemment réalisée : Elle consiste à pratiquer l’ablation d’un large fuseau de peau, correspondant à tout ou partie de la région située entre l’ombilic et le pubis, selon un dessin adapté aux lésions. La peau sus-jacente, saine, située en règle générale au-dessus de l’ombilic, sera redrapée vers le bas, de manière à reconstituer une paroi abdominale avec une peau de bonne qualité. L’ombilic est conservé et replacé en position normale, grâce à une incision faite dans la peau abaissée.
- La plastie abdominale localisée sera pratiquée lorsque les lésions sont moins importantes avec des conséquences cicatricielles réduites.
- Une lipoaspiration des hanches et/ou des flancs est souvent réalisée dans le même temps pour obtenir un meilleur résultat final avec une silhouette affinée.
- Le cas échéant, on profitera de l’intervention pour effectuer une cure de diastasis : c’est-à-dire resserrer les muscles abdominaux s’ils sont trop écartés (par les grossesses par exemple).
Durée
Pour cette intervention, il faut en général compter entre 90 minutes et 3h en fonction de l’importance du travail.
Type d’anesthésie
L’abdominoplastie nécessite, dans la plupart des cas, une anesthésie générale, pendant laquelle le patient dort complètement.
Fils, bandages et sutures
Les fils sont en général tous résorbables et dans pansements Stéri-strips sont laissés en place pendant 2 semaines autorisant les douches dès J3. Si nécessaire, des drains peuvent être mis en place par le chirurgien puis retirés avant la sortie d’hospitalisation.
Type d’hospitalisation
Il s’agit la plupart du temps d’une hospitalisation d’une à deux nuits pour une abdominoplastie classique. Elle peut être ambulatoire en cas de minilift abdominal.
Cicatrices
La plastie abdominale ou abdominoplastie laisse une cicatrice horizontale basse plus ou moins longue et plus ou moins dissimulée en fonction de la localisation et de la quantité de peau lésée dont il a fallu réaliser l’ablation. Elle est le plus souvent située au bord supérieur des poils pubiens et remonte plus ou moins loin dans les plis de l’aine.
L’objectif est qu’elle soit le plus bas possible pour rester cachée dans la culotte. Il existe une deuxième cicatrice autour de l’ombilic en cas d’abdominoplastie étendue. La cicatrice, d’abord rosée pendant 2 à 3 mois s’estompe au-delà du troisième mois. Durant cette période, elle ne devra pas être exposé au soleil, ni aux UV. La cicatrice continuera de s’effacer progressivement jusqu’à 3 ans après l’opération.
Suites normales d'une abdominoplastie
Durée des pansements
Des pansements sont apposés sur la zone de l’intervention pendant une durée de 2 à 3 semaines après l’opération.
Port d’un vêtement compressif et durée
Le port d’une gaine compressive sur mesure est conseillé pendant 4 à 6 semaines, jour et nuit.
Durée de l’arrêt du sport
Il faut attendre une période de 6 à 8 semaines après l’opération avant d’envisager une reprise du sport progressive.
Congés : durée de l’éviction sociale
Les suites opératoires sont marquées par un œdème ou gonflement de toute la paroi abdominale (raison pour laquelle la gaine compressive doit être portée après l’intervention), des bleus ou ecchymoses et des douleurs plus ou moins importantes au niveau des abdominaux surtout pour les changements de position, mais qui restent dans la plupart des cas supportables. Il faut prévoir un arrêt de travail de 2 à 4 semaines.
Délai avant résultat définitif
Pour cette intervention, le résultat morphologique est entre 3 à 6 mois mais ne pourra être jugé qu’après un an, le temps de l’atténuation de la cicatrice. Pendant toute cette période, le patient devra se rendre à une consultation environ tous les 3 mois avec le chirurgien Archimed.
Risques et complications potentielles d'une abdominoplastie
Risques liés à l’anesthésie
Comme lors de chaque intervention, l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles et plus ou moins facile à maîtriser. Pour réduire au maximum les risques, devenus statistiquement très faibles, les anesthésistes exercent dans un contexte chirurgical avec salle de réveil et possibilité de réanimation. De plus, les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont aussi considérablement progressé ces dernières années et offrent une sécurité maximale.
Des réactions cutanées bénignes
Les jours suivants l’opération, certaines réactions peuvent apparaître. Les chirurgiens chez sont parfaitement compétents pour les prendre en charge.
- La survenue d’un hématome peut être observée dans des cas assez rares. Il peut nécessiter une évacuation pour s’assurer d’un résultat esthétique optimal.
- Une nécrose cutanée est aussi parfois observée. Elles sont assez rares et apparaissent plus fréquemment chez les fumeurs qui n’ont pas respecté strictement l’arrêt du tabac. La réalisation de gestes techniques adaptés de la part des chirurgiens plasticiens Archimed, en évitant toute tension excessive au niveau des sutures, permet de réduire le risque au maximum.
- Une diminution de la sensibilité de la paroi, notamment localisée dans la région sous-ombilicale est fréquemment observée. Elle réapparaît progressivement dans les 3 à 12 mois qui suivent l’abdominoplastie.
- Il n’est pas rare non plus que survienne un épanchement lié à un écoulement de lymphe et à un suintement de la graisse. Il doit parfois être ponctionné, mais ne laisse en général aucune séquelle particulière.
Enfin, en cas de tension excessive au niveau des berges de la suture, une ascension des poils pubiens peut être observée. Comme lors de chaque intervention, l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles et plus ou moins facile à maîtriser. Pour réduire au maximum les risques, devenus statistiquement très faibles, les anesthésistes exercent dans un contexte chirurgical avec salle de réveil et possibilité de réanimation.
De plus, les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont aussi considérablement progressé ces dernières années et offrent une sécurité maximale. Concernant les risques liés à l’acte chirurgical, ils sont limités au maximum grâce aux compétences des chirurgiens plasticiens Archimed.
Les risques envisageables les jours suivant l’opération
Même si cela reste assez rare, une chirurgie de la paroi abdominale peut impliquer des risques, communs à toutes intervention chirurgicale.
- Les accidents thrombo-embolique (phlébite, embolie pulmonaire), sont globalement assez rares, mais sont parmi les plus redoutables. Un traitement anti-coagulant par héparine est fréquemment administré pendant 3 semaines.
- A partir du 8ème jour post-opératoire, il n’est pas rare qu’un épanchement lié à un écoulement de lymphe et à un suintement de la graisse apparaisse. Il s’assèche généralement sans séquelle particulière. Les meilleures préventions pour pallier ce phénomène sont la compression et le repos.
- Une diminution de la sensibilité de la paroi, notamment localisée dans la région sous-ombilicale est fréquemment observée. Elle réapparaît progressivement dans les 3 à 12 mois qui suivent l’abdominoplastie.
- Enfin, des imperfections du résultat peuvent aussi être observées au niveau de la cicatrice, parfois un peu trop visible. L’ombilic, imparfaitement extériorisé peut avoir perdu de son naturel, des petits excès cutanés latéraux sont parfois constatés et quelques irrégularités dues à la lipoaspiration peuvent persister.
Prix d'une abdominoplastie à Lille, Calais ou Dunkerque
Informations de prise en charge par la Sécurité sociale
Possible en fonction des situations, l’intervention peut être prise en charge notamment si l’excès de peau recouvre tout ou partie du pubis. Dans ce cas, une demande d’entente préalable avec le médecin conseil de la Sécurité sociale doit être réalisée afin qu’il puisse décider de la prise en charge au cas par cas.
Fourchette de prix
Pour une abdominoplastie, il faudra compter entre 3 500 et 4 500 euros (comprend la chirurgie, l’anesthésie, l’hospitalisation, les frais de bloc opératoire).