Présentation de l'intervention pour une reprise de cicatrice
Une cicatrice est la partie résiduelle d’une lésion de la peau après que le tissu se soit réparé, suite à une blessure, une opération ou une incision.
La cicatrisation fait partie intégrante du processus de guérison. Chaque blessure engendre une cicatrice plus ou moins importante, sauf les lésions très mineures. Le tissu cicatriciel est habituellement de qualité fonctionnelle inférieure à celui qu’il remplace. Les cicatrices cutanées sont plus sensibles au rayonnement ultraviolet.
Les agressions infligées à la peau sans laisser aucune trace sont celles qui ne concernent que la partie la plus superficielle de la peau, l’épiderme.
Lorsqu’une incision traverse le derme, c’est-à-dire la partie profonde de la peau, quelle que soit la qualité du chirurgien, le geste chirurgical laissera derrière lui une cicatrice, qui s’atténuera avec le temps, mais qui ne sera jamais totalement invisible.
Les cicatrices ne peuvent être traitées que lorsqu’elles sont stabilisées, au terme de leur évolution naturelle (6 mois à 2 ans). La cicatrisation se fait en trois phases. La première phase débute quelques jours après l’intervention. La cicatrice est belle et fine. Au cours des 1 à 2 mois post-opératoires, elle devient plus rouge, dure et boursouflée et des démangeaisons sont fréquentes. Ce stade dure 3 à 6 mois. La dernière phase de la cicatrisation est lorsqu’elle commence à blanchir et s’assouplir. Les démangeaisons disparaissent. Au terme de ce processus, la cicatrice est indélébile, blanche et insensible.
Il est important de prendre soin de votre cicatrice : la protéger du soleil, l’hydrater avec des crèmes et la masser quotidiennement.
Pour qui et pourquoi une intervention pour une reprise de cicatrice ?
Nous aborderons le traitement des cicatrices lorsque celles-ci sont anormales ou inesthétiques. Dans ce cas-ci, elles requièrent une prise en charge chirurgicale. Les tentatives de corrections chirurgicales sont licites que dans les cas suivants :
- Cicatrices rétractiles : très indurées et recroquevillées, ne se laissant pas distendre, très inesthétique et pouvant même parfois limiter certains mouvements, en créant des brides.
- Cicatrices ulcérées : leur fragilité aboutit à de fréquentes « écorchures » superficielles qui deviennent permanentes, se creusent et s’aggravent.
- Cicatrices hypertrophiques ou chéloïdiennes : inflammatoires, douloureuses, rouges, élargies et surtout en relief. Leur traitement est très délicat et soumis à de fréquentes récidives.
- Cicatrices inesthétiques : larges, colorées, irrégulières, décalées, enfoncées, adhérentes…
Comment une intervention pour une reprise de cicatrice, dans nos cabinets à Lille, Calais ou Dunkerque, se déroule-t-elle ?
Contre-indication médicale
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention. Aucun maquillage ni aucun bijou ou piercing ne devront être portés durant l’intervention.
Aucun maquillage ni aucun bijou ou piercing ne devront être portés durant l’intervention. En fonction du type d’anesthésie, on peut vous demander de rester à jeun 6 heures avant l’intervention.
En ce qui concerne la question du tabac, les scientifiques sont unanimes sur les effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets peuvent entraîner des complications cicatricielles majeures. Votre sécurité et votre bien-être étant la première préoccupation du cabinet Archimed, vos chirurgiens vous demandent l’arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique est considérée de la même manière. Si vous fumez, n’hésitez pas à en parler à votre chirurgien. Celui-ci pourra vous prescrire un substitut nicotinique. Le jour de l’intervention, en cas de doute, un test nicotinique pourra être réalisé. En cas de positivité, l’intervention pourra être annulée.
Technique
Dans les cas les plus simples, il suffit d’exciser la cicatrice défectueuse et de refermer avec une technique de suture parfaite pour obtenir une nouvelle cicatrice plus discrète. Il est nécessaire d’avoir recours à un tracé d’incision spécial. Afin que celui aide à briser l’axe principal de la cicatrice initiale, également à réorienter au mieux la cicatrice, en fonction des lignes de tension naturelles de la peau, et enfin à diminuer la tension exercée sur les berges de la plaie.
Pour les cicatrices très étendues, on peut envisager plusieurs techniques, seules ou en association avec d’autres :
Excision en plusieurs fois : permet à la peau de se détendre entre deux temps opératoires.
Greffe de peau : prélevée sur une autre région. Plastie locale avec déplacement d’un lambeau de peau avoisinant, afin que celui-ci vienne recouvrir la zone cicatricielle.
Expansion cutanée : grâce à des ballonnets gonflables placés sous la peau saine avoisinante et permettant de la distendre au fur et à mesure du gonflement, afin d’utiliser l’excédent cutané ainsi obtenu lors de l’ablation des ballons pour recouvrir une zone cicatricielle.
Votre chirurgien analysera et vous expliquera quelle est la solution la mieux adaptée à votre cas personnel.
Durée
La durée de l’intervention peut s’étendre de 15 à 45 minutes selon les cas.
Type d’anesthésie
Trois procédés d’anesthésies sont envisageables.
Anesthésie locale : assure l’insensibilité de la zone à opérer seulement. C’est le cas le plus fréquent.
Anesthésie vigile : anesthésie locale approfondie par des tranquillisants. Vous restez éveillé, mais vous serez relaxé, amenant dans certains cas une amnésie de l’intervention.
Anesthésie générale : se fait rarement lors d’une dermato-chirurgie.
Le choix du type d’anesthésie sera le fruit d’une discussion entre votre chirurgien anesthésiste et vous.
Type d’hospitalisation
Les Dermato-chirurgies ne nécessitent pas généralement d’une hospitalisation et peuvent se réaliser en cabinet lorsque tout l’équipement nécessaire y est disponible. Si l’intervention se réalise « en externe », avec une entrée juste avant l’intervention et juste après, en hôpital : celle-ci peut s’opérer en ambulatoire. L’hospitalisation traditionnelle est exceptionnelle pour ce type de chirurgie.
Fils, bandages et sutures
Les fils, quand ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre le 5ème et le 15ème jour.
Cicatrices
Durant les premiers jours, il faudra éviter de forcer sur la cicatrice. La prudence s’impose vis-à-vis des mouvements qui solliciteraient trop la zone opératoire. Lorsque les fils seront enlevés, la cicatrice pourra alors être massée selon les instructions de votre chirurgien. Tant que la cicatrice est encore foncée, il est préférable d’éviter toute exposition et d’utiliser une protection type écran total.
Suites normale d'une intervention pour une reprise de cicatrice
Durée des pansements
Le pansement est simple, il conclut le temps opératoire. Il peut être retiré au bout de 15 jours.
Port d’un vêtement compressif et durée
Nous consulter.
Durée de l’arrêt du sport
Nous consulter.
Congés : durée de l’éviction sociale
Nous consulter.
Délai avant résultat définitif
Un délai de plusieurs mois, pouvant parfois aller jusqu’à deux ans, est nécessaire pour apprécier l’aspect définitif de la cicatrice.
La cicatrisation relève d’un phénomène aléatoire. Archimed, étant un cabinet d’expertise de chirurgiens qualifiés et compétents, toutes les chances sont de votre côté pour obtenir un résultat optimal.
Il est fondamental de contrôler régulièrement l’évolution et l’aspect de la cicatrice. C’est le moyen le plus sûr de repérer, à temps, d’éventuels troubles de la cicatrisation et de leurs appliquer un traitement approprié.
Risques et complications potentielles d'une intervention pour une reprise de cicatrice
Les risques liés à l'anesthésie
Toutes anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles. Votre médecin anesthésiste vous informera des potentiels risques lors d’une discussion entre vous et lui.
Les risques envisageables les jours suivant l’opération
Comme toute intervention chirurgicale, une reprise de cicatrices peut présenter des risques post-opératoires. Ceux-ci restent rares mais pas inexistants. Le fait d’avoir recours à des chirurgiens d’expertises comme Archimed réduit ces risques.
- Petits saignements : surviennent quelques jours après l’intervention, facile à contrôler.
- Hématomes : la plupart sans gravité.
- Infection : lié à une sorte d’intolérance aux fils de suture. Elle se manifeste par une douleur et une intense rougeur locale avec des écoulements purulents.
- Lâchage de suture : peut résulter des deux précédentes complications ou bien être la conséquence d’une sorte d’intolérance aux fils. Ce phénomène est plus fréquent chez les fumeurs.
- Nécrose cutanée : c’est une mortification de la peau par défaut d’apport sanguin. Elle est exceptionnelle et ne se rencontre que dans les cas de tension extrême sur les berges de la cicatrice ou lors de la réalisation d’un lambeau de la vascularisation précaire. Elle compromet fortement le résultat esthétique.
- Défaut de prise de greffe : la réussite d’une greffe n’est jamais certaine à 100.
- Anomalies de cicatrisation : outre les cicatrices inesthétiques déjà évoquées, on pense surtout aux redoutables mais rarissimes cicatrices « chéloïdes » dont le traitement est très délicat.
- Blessure de nerfs avoisinants : ce sont les filets nerveux sensitifs qui sont, le plus souvent, concernés, aboutissant alors à des troubles localisés de la sensibilité. Exceptionnellement, au niveau du visage, il peut s’agir d’une branche motrice, aboutissant à une paralysie partielle de la partie de la face concernée. La plupart du temps, ces troubles sont transitoires et disparaissent en quelques semaines.
Les complications peuvent inclure
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Prix d'une intervention pour une reprise de cicatrice à Lille, Calais ou Dunkerque
Informations de prise en charge par la Sécurité sociale
La chirurgie de la cicatrice est prise en charge par la sécurité sociale lorsque celle-ci est liée à un traumatisme, d’un acte thérapeutique. Les actes à visée esthétique ne peuvent être remboursés.
Fourchette de prix
Le prix pour cette intervention varie entre 200 et 300€ (comprend la chirurgie, l’anesthésie, l’hospitalisation, les frais de bloc opératoire).