Maladie de Dupuytren, chirurgie de la main à Lille, Calais ou Dunkerque

Seul l’examen clinique est utile et il n’est pas nécessaire d’effectuer un quelconque examen complémentaire (radiographie, échographie ou autre).

L’intervention chirurgicale est le plus souvent réalisée avec différents types de traitements en fonction des situations. En cas de bride souple, on peut parfois couper la bride avec le biseau d’une aiguille à travers la peau (Aponévrotomie à l’aiguille) sous anesthésie locale.

Dans les autres cas, l’intervention consiste à retirer l’aponévrose malade en ouvrant la peau (Aponévrectomie).

Il y a trois grands groupes de traitement : la section simple des brides avec une pointe de bistouri ou avec le biseau d’une aiguille ; l’ablation des brides et l’ablation des brides avec greffe de peau ou de lambeau.

La première est surtout indiquée lorsque la bride est superficielle, sous la peau. Elle entraîne aussi souvent une récidive de la maladie car celle-ci n’est pas enlevée. L’ablation dure entre 30 minutes et 2h selon l’étendue de la maladie. Habituellement, seul le bras est endormi. La greffe de peau ou de lambeau peut être préconisée pour les formes graves ou pour les cas de récidives après traitement chirurgical. Quel que soit le cas, l’opération s’effectue le plus souvent sous anesthésie locale ou locorégionale.

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Cela dépendra du type d’intervention pratiquée. En général, la mobilisation des doigts et du poignet est immédiate ou au bout de quelques jours. En cas de section simple, le port d’une orthèse pendant plusieurs semaines est fréquent. Pour l’ablation des brides, les incisions mettent en général trois semaines à bien cicatriser et resteront épaisses pendant plusieurs mois. La cicatrisation est plus longue à obtenir pour les cas avec greffe.

La surveillance des pansements, la couverture antidouleurs et les rendez-vous de contrôle sont indiqués au cas par cas.

Une rééducation et le port d’une attelle pour étendre les doigts sont très souvent nécessaires.

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Risque d’hématome qui se résorbe en général seul. Il peut exceptionnellement nécessiter une ponction évacuatrice ou un drainage chirurgical.

Main gonflée douloureuse avec transpiration puis raideur (algodystrophie) sur plusieurs mois (voire parfois années) entraînant une prise en charge spécifique avec rééducation adaptée, bilans complémentaires et parfois prises en charge spécifique de la douleur.

Une atteinte nerveuse d’un des nerfs du doigt concerné est toujours possible. Par contre, une sensation moindre sur le ou les doigts opérés peut subvenir pendant une période transitoire.

Infection profonde exceptionnelle. Elle peut nécessiter une nouvelle chirurgie et un traitement prolongé par antibiotiques. Une atteinte vasculaire est très rare, survenant souvent dans des formes extrêmement graves, celle-ci peut exceptionnellement conduire à un geste d’amputation.

La cicatrice peut également rester gonflée et sensible durant plusieurs semaines. Une raideur temporaire est de règle et va souvent justifier une rééducation complémentaire. Une diminution séquellaire de la mobilité du doigt peut être observé, en fonction de la localisation de l’atteinte, de son degré d’importance, des possibilités chirurgicales pendant l’opération, et de facteurs imprévisibles.

Cette liste n’est pas exhaustive est une complication particulièrement exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique.

Les risques sont ceux communs à toute intervention chirurgicale, mais ils restent cependant limités. C’est d’autant plus vrai que le traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren s’effectue souvent sous anesthésie locale ou régionale, sur un geste chirurgical d’à peine une quinzaine de minutes.

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